Very Goz Trip

De retour en France, il est l’heure de faire le bilan sur cette belle aventure. Commençons par quelques statistiques :

• Kilomètres parcourus avec le van : environ 20 000 Km. Il a tenu finalement le con.
• États visités : 7 avec le Queensland, le New South Wales, l’Australian Capital Territory, le Victoria, le South Australia, le Northern Territory et le Western Australia. Il nous manque la Tasmanie pour faire un perfect.
• Photos / Vidéos prises : 60 Go. C’est raisonnable.
• Visites sur le blog : 5000 dont 1405 visiteurs uniques.
• Articles rédigés sur le blog : 56. Quel bande de flemmard.
• Commentaires rédigés sur le blog : 437. Heureusement que vous êtes là.
• Heures à galèrer pour trouver un WiFi potable : incalculable.
• Fautes d’orthographe et de grammaire sur cet article et les précédents : chiffre indécent.
• Boîtes de thon ingurgitées : je pense qu’on a vidé l’océan.
• Budget essence : à la louche $4000.
• Amendes pour stationnement et/ou dodo dans le van : dans les $2000.
• Temps à chercher une place la nuit pour dormir : entre 15 et 45 minutes.
• Jours travaillés : 4 (sans commentaire).
• Jours de volontariat : plus d’un mois (ah on l’a ramène moins là).
• Vivre au jour le jour dans un pays de rêve :  ça n’a pas de prix (enfin si c’est mieux d’avoir un budget quand même).

Maintenant vous vous dites, c’est cool il va nous faire un petit résumé, j’ai bien eu raison de ne pas lire les autres articles. Et bien vous vous fourrez le doigt dans l’oeil ! C’est un peu comme les gens que je croise qui me demande « alors, raconte ??? ». Hum comment te dire, comment te résumer 10 mois en quelques minutes ?

Plus sérieusement c’est une expérience vraiment superbe et enrichissante. L’Australie est un pays fabuleux. La superficie de cette île continent est simplement impressionnante. Ce qui donne des paysages très variés. On peut trouver la célèbre « Rainforest », la forêt tropicale au Nord-Ouest au niveau de Cairns. L’Outback, un paysage aride composé essentiellement de terre rouge, dans le centre, proche du mythique Uluru. Les plages balnéaires de la côte Est ou l’aspect sauvage de la côte Ouest. Les étendues de vigne de la Barossa Valley, au Sud. Tellement de diversité qu’il est impossible de se lasser de contempler la nature.

Et les gens dans tout ça ? Les Australiens ? Les aborigènes ? Pour ce qui est des aborigènes nous n’avons quasiment eu aucun contact avec eux. Ceux qui sont dans les villes sont généralement alcoolisés et en situation de grande précarité. Pour ce qui est du visage pâle, l’Aussie est vraiment un bon gars. Qu’il s’agisse de gens pour qui nous avons fait du bénévolat, ou bien des gens qui nous ont aidés, nous avons rencontrés que des gens chaleureux, ouverts et profondéments gentils. Ok une fois, nous sommes tombés à Bundaberg sur un mec particulièrement con. On va dire que c’est l’exception qui confirme la règle.

Je suis grand prince je vais vous faire un petit top 5 des lieux que j’ai préféré :

• Plage : WhiteHaven Beach, Queensland. Cette plage est juste magnifique, on en prends plein les yeux.
• Île : Fraser Island, Queensland. Les dingos, le 4×4 dans le sable, le lac au pied d’une dune de sable…
• Parc national : Karijini National Park, Western Australia. Ce parc est bluffant, les gorges sont toutes plus belles les unes que les autres.
• Activité nautique : Nager avec des requins-baleines, Western Australia. Parce que j’en rêve encore la nuit tellement c’était magique.
• Bénévolat : Travailler dans une ferme à dromadaire, New South Wales. Une expérience atypique !

Je vais vous épargner l’éternel débat, c’était mieux la côte Est ou la côte Ouest ? Pour répondre très rapidement, tout dépend de ce que vous cherchez. Le dépaysement, peu de monde, des longues routes, des paysages sauvages : foncer à l’Ouest. La côte Est vous serez sûr d’avoir du réseau mobile, du WiFi, des douches, des WC, des BBQ et des McDo à chaque changement de ville. Attention ça ne veut pas dire que c’est moins bien ! Il y a de très jolis endroit sur la côte Est, c’est juste qu’il y a proportionnellement plus de monde et plus d’infrastructure.

Que dire de plus sur ce road trip ? Merci à mes compagnons de voyage, que dis-je, mes colocataires de van : Rodolphe, Amine, Cynthia et Olivier. Merci à toutes ces belles rencontres que nous avons croisés sur la route. Merci aux gens qui ont suivis ce blog, la famille, les amis, les collègues et même quelques inconnus. Bon j’arrête là les merci, ça fait un peu trop remise d’Oscar.

Je ne vais pas finir avec une citation sur le voyage, même si je dois avouer que ça me démange un petit peu. C’était une très belle expérience et je ne peux que vous encouragez à faire de même. Qu’importe le pays, qu’importe la durée, ça sera forcément bénéfique pour vous.

Road trip en Australie

Escapade à Bali

Il y a une semaine nous sommes partis d’Ubud un peu à l’arrache. Nous avions besoin de changer d’air, d’un peu de calme et d’eau turquoise. Du coup nous avons pris la décision en 30mn de partir sur Gili Islands. Nous avons réservés 2 places à bord d’un fast boat et 2 heures plus tard nous étions sur l’océan les cheveux aux vents en direction de Gili Trawangan.

Mais c’est quoi cette histoire de Gili Gili ? Gili Islands ce sont 3 îles à environ 1h30 de Bali. La plus connue est Gili Trawangan car elle possède une vie nocturne très réputée. Il y a ensuite les 2 petites soeurs Gili Meno et Gili Air, plus calme, idéal en couple pour canarder.

A peine arrivée on sent déjà la différence d’ambiance par rapport à Bali. Il n’y a aucun véhicule motorisé sur Gili, même pas un scooter. C’est un vrai plaisir pour nos oreilles de ne plus entendre ce maudit klaxon. Le moyen de transport le plus répandu est le cheval. On a pas encore testés de monter à bord de cette charrette du diable parce que ça a l’air franchement casse gueule.

L’île est relativement petite, le tour fait environ 10km. Pour y circuler il est possible de louer des vélos un peu partout. Nous on est des vrais de vrai du coup on s’est fait le tour à pied. C’est assez sympa à faire, on découvre plein de petit spot où on peut se baigner ou juste admirer la vue. On se rend compte qu’il y a surtout une grosse rue où se concentre toute la vie diurne et nocturne. Sur l’autre partie de l’île il y a des gros complexes hôteliers sans âme.

La journée c’est snorkeling (on a vu une tortue énorme mais j’avais pas la goPro sous la main…), ballade et farniente et le soir on se fait des petits restos / bar avec concert. Je vous conseille d’ailleurs le marché le soir, on peut y manger local pour pas cher du tout, c’est très bon et l’ambiance est vraiment bonne, on se croirait à la cantine.

Quelques petites infos sur l’île en elle-même. Il y a une majorité de musulman à la différence de Bali où les hindouistes et bouddhistes sont majoritaires. Cette île à un statut un peu à part. En effet la drogue est formellement interdite à Bali (c’est passible de la peine de mort, ils rigolent pas trop avec ça). Mais à Gili c’est toléré, du coup le soir en marchant juste 50 mètres on va être accosté par un mec qui nous propose des magic mushrooms, un autre de la weed, puis de l’ecstasy, de la cocaïne et du crystal. Au début on réponds non gentiment et avec le temps on les calcule plus. Cette tolérance s’explique facilement, la quantité de touriste présent sur l’île fait de ce business, un business très lucratif. Bizarrement on a pas vu de mec si défoncé que ça alors que ça peut s’acheter au coin de la rue. Tant mieux.

Nous profitons de nos derniers instants sur cette île, son sable blanc et son eau turquoise. Le départ approche à grand pas. En ce qui me concerne je décolle le Jeudi 6 directement de Bali, escale à Kuala Lumpur et arrivée Vendredi 7 au matin à Paris. Je pensais revenir à Cairns pour prendre mon vol retour mais c’est environ le même prix de faire Bali – Paris que Bali – Cairns. Du coup j’ai quitté le sol Australien sans m’en rendre compte, sans dire au revoir. Je ferais un article « bilan » de retour en France. Le retour à la réalité va être dur mais tout voyage à une fin. Heureusement que les proches, la famille et les potes seront là !

Le voyage est une espèce de porte par où l’on sort de la réalité comme pour pénétrer dans une réalité inexplorée qui semble un rêve. Guy de Maupassant