Gloucester Islands National Park: Seul au monde

Et voilà les WhitSundays sont maintenant derrières nous, îles pardisiaques, panoramas incroyables, poissons et coraux en veux tu en voilà… Place maintenant au camping sur l’ile déserte…

Comme promis, Tony a tenu à nous emmener camper sur une île au large de Dingo Beach. Revenant des Whitsundays, il a dans un premier voyage déposé sa petite famille ainsi que Charlotte et Julie, pour ensuite venir nous prendre Olivier et moi dans son super catamaransss…Rendez-vous pris nous nous retrouvons sur la plage à 17 heures le temps de préparer nos sac et remettre le bateau à flot. Au programme, camping sauvage, snorkiling, péche (poissons et crabes) bronzette…Mais avant tout, laissez moi vous parler du voyage pour se rendre sur l’ïle…Nous avons eu ce soir là la confirmation que dieu existait vraiment.

Nous chargeons nos sacs sur le bateau pour une traversée qui aurait dù durée 45 minutes. Le vent souffle fort, des vagues, sans être des Tsunami, se sont formées sur l’Océan, nous filons à la vitesse d’une Doloréane s’élançant dans le futur. A chaque vague, le bateau se soulève et vient de tout son poid frapper avec fracas l’eau…Mes fesses s’en souviennent encore… Tony nous explique qu’à cause du vent qui souffle fort il doit naviguer à bonne distance du rivage des îles pour éviter de venir s’échouer sur les rochers, nous vogeons tranquilement vers notre île, du moins pour le moment.

Après 45 minutes de traversée nous pensions arriver à destination, la nuit commence à tomber, car il faut savoir que dans cette partie du monde à 18h30 il fait nuit noir, un peu comme une nuit d’hiver à Paris sur les coups de 0h30 et 22 sec, 23 sec, 24, sec, 25 sec… Tony nous fait savoir que nous sommes allés trop loing et qu’il faut revenir en arrière, manque de chance nous ne voyons plus rien et même la torche n’est pas assez puissante pour nous permettre de nous guider.Ne pas s’approcher trops prêt du rivage synonyme de naufrage et de mort certaine pour les trois occupants du bateau voilà notre mission, je voyais dèja les gros titres dans le figaro et libération, deux Français portés disparu au large de l’océan pacifique lors d’une partie de pêche qui a mal tourné….Ca va, ça va j’en rajoute, quoi que…

Tony décide alors de sortir son GPS, qui bien entendu, nous permettra de nous retrouver, et bien grosse erreur, celui-çi à eu la bonne idée de tombé en panne, nous voilà vraiement perdu dans l’obscurité, avec un vent soufflant de plus en plus fort et un océan de plus en plus agités… Qu’à cela ne tienne, Tony demande à Olivier de lui sortir la boussole et commence à nous faire un cours sur comment s’orienter en pleine mer à l’aide des étoiles (il est vrai que le ciel d’Austrlaie est tout simplement magnifique à la nuit tombée), une boussole, sa bite et son couteau, nous allons nous en tirer. De plus avec toutes les provisions que nous avions dans le bateau notre temps de survi aurait été aproximativement de 32 minutes, tout va bien aucune raison de s’affolersssss.

Après moulte recherche de signe de vie, Tony décide de rentrer sur le continent… Mais où est le continent??? Plus de 2 heures que nous sommes en mer à longer à très faible allure (et oui rappelez-vous la nuit, les rochers, les vagues,aie aie aie) l’île. Tony le reconnaitra plus tard, avoir eu très peur. Nous continuons à avancer sur le bateau en direction de Dingo beach, cela fait maintenant tois heures que nous sommes sur l’eau, il fait froid, le mal de mer commence à monter doucement…Nous ne savons pas encore si il faudra passer la nuit dans le bateau…Quand tout d’un coup une lueur apparait sur le rivage, Tony nous demande si nous nous l’avons vu également?

Effectivement, nous voyons deux faibles lumières au loin, nous faisons demi tour et avançons lentement en direction de celles-çi. Les lumières disparaissent, nous sommes tout prêt du rivage encerclé par une multitude de rochers, Tony sort sa lampe torche et commence à crier « HELLOOOOOO » (pour ma part « HELP US » aurait été plus approprié bref), plus de signe de vie, plus de lumière, nous nous rapprochons dangereusement du rivage… Tony décide alors de rebrousser chemin et c’est à ce moment que les lumières réaparaissent (nous apprendrons plus tard que Charlotte et Julie ont eu une petite envie de cigarette (qui a dit un jour que la cigarette était mauvais pour la santé, moi je pense plutot qu’elle sauve des vies chaque jour)) Tony rallume sa torche et d’un seul homme nous crions tous les trois « HELLOOOOOOO » les lumières se rapprochent du bord de mer nous les voyons enfin piouffffff nous pouvons acoster non sans mal mais je vous passe les détails…Enfin sur la terre ferme, ça mérite bien un bon poulet braisé, une bonne bierre et un gros dodo…

Le lendemain, réveil sous un soleil radieux, au programme pêche (j’ai chopé deux poissons (bon ok y en a un qui à eu la bonne idée de se décrocher et de retomber à l’eau)) Olivier à réussit également à en attraper. Tony nous en a cusiné un… fameux hein. Snorkiling, baignade, bronzette, pêche aux crabes, une journée dominical pas mal du tout. La journée passe à vitesse grnd V et il est dèja l’heure de repartir.

Premier convoi vers le continent comopsé de la petite famille de Tony (Anna sa femme, Anton son fils et Emy sa fille), de Julie et Charlotte. Olivier et moi attendons sagement sur l’île en mode seul au monde et sieste… Environ 1h30 plus tard Tony vient nous chercher, nous chargeons notre petit campement dans le bateau.

Avant de regagner le rivage nous faisons un crochet vers les pièges à crabe déposé plus tôt dans la journée, nous verrons bien si ce soir il y aura du sea food au diner. Nous avons remonté les 12 pièges mais rien hormis un poisson ventouse, vous savez ceux qui s’accrochent sous les requins pour les nettoyer… Des requins, la nuit qui tombe (Ha oui j’allais oublier lors du trajet Tony nous joue le coup de le panne d’essence, ça recommence, bon tout va bien il avait un bidon en reserve), Tony faut y aller mintenant heinnn. A la nuit tombée nous arrivons enfin à bon port, l’aventure ne fait que commencer…

See Youuuuuuuuuu

4 réponses à l'article “Gloucester Islands National Park: Seul au monde”

  1. Adrien dit :

    Quelle histoire ! Heureusement tout se fini bien =)
    L’île à l’air sympatoche 🙂

  2. Charlotte OZ dit :

    Nan mais attends , je viens de lire à Julie cet article! On en pouvait plus de rire ! Mm si on a vécu cela avec ous c est juste mythique !!! T es un bon Roro !! Ahah !! Bisous les loulous

  3. papadoli dit :

    précision ! deux français perdus dans la mer de corail !
    soyons précis au cas où il faudrait lancer des recherches : 🙂

  4. pat et phil Sicilia dit :

    cette épopée est digne d’un roman de Harlan Coben!!!!!!espérons que la suite des aventures soit moins mouvementée!à quand la capture du grand blanc?

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