Archive pour février, 2013

Kings Canyon

Publié le 26 février 2013, par Olivier

Nous sommes arrivés dans l’après-midi au Kings Canyon Resort, c’est à peu de chose près la même chose que l’Ayers Rock Resort mais en moins bien.
Nous récupérons quelques informations pour la balade du lendemain puis profitons un peu de la piscine. Plusieurs panneaux d’information nous indiquent la présence de dingos autour du campement, nous croisons les doigts en espérant en voir à la tombée de la nuit.

Lever à 6h (ça pique un peu moins) pour l’ascension du Kings Canyon à la fraîche. Les rangers interdisent l’accès à la rando à partir de 9h, là encore en raison des températures trop élevées. La première étape est de taille : un escalier naturel de 500 marches. A 6h30 du matin ça tire un peu sur les mollets, mais on grimpe quand même. Une dizaine de petits vieux nous talonne, on ne veut pas perdre la face alors on accélère la cadence pour les distancer.

Arrivés sur le plateau, la vue sur la vallée est magnifique. On continue la rando avec en décor de fond le soleil qui se lève tout doucement. Tout au long du chemin, nous nous arrêterons sur différents points de vue. Les falaises sont escarpées ce qui contraste avec l’arrondi des dômes. C’est un paysage quasi lunaire. Un des spots à ne pas louper est le « Garden of Eden » (Le jardin d’Eden). Il est vrai qu’on dirait un havre de paix. Les oiseaux gazouillent, l’eau s’écoule lentement et le vent souffle délicatement dans la végétation environnante. Ce lieu est très reposant.

Il est temps de dire adieu au centre rouge et de reprendre la longue route pour Adelaide. L’avantage c’est que maintenant nous connaissons les endroits où nous pouvons dormir et nous doucher. Nous avons également notés les quelques stations essences où le prix du « unleaded » est raisonnable. Ce qui d’ailleurs me fait penser qu’une application mobile avec le prix de l’essence à proximité de soi serait une appli en or. Un équivalent australien de http://www.prix-carburants.gouv.fr/mobile/.

Nous allons retrouver la civilisation, le wifi, les McDonald’s, la plage, l’essence qui coûte pas un bras et le petit plaisir de chercher une douche le soir et de trouver une rue pour dormir. Bref, Adelaide nous voilà !

Kata Tjuta

Publié le 25 février 2013, par Olivier

Kata Tjuta est une petite chaîne montagneuse composée de 36 dômes qui se situe à environ 50km d’Uluru. Le mot « Kata Tjuta » signifie en langue aborigène « plusieurs têtes » faisant références à ses sommets arrondis. C’est l’un des lieux les plus connus du centre rouge avec Uluru et Kings Canyon. Il s’agit là encore d’un lieu sacré pour les aborigènes.

Réveil matinal, à 5h (ça pique toujours), afin d’observer le lever de soleil.
En parlant d’heure, nous nous sommes aperçu la veille que nous avions changé d’heure par rapport à Melbourne (1h30 d’écart). Cette demie heure soulève encore beaucoup d’interrogations, existe-t-il des demis fuseaux horaires ? Nous aurait on menti ?
Bref, nous sommes arrivé sur le spot où par chance il n’y avait pas beaucoup de touristes. Deuxième bonne surprise, on peut voir Uluru au loin. Nous sommes rester là un moment à observer les variations de couleurs sur les versants escarpés de Kata Tjuta. Cette vue de lever de soleil n’a rien à envier à celle d’Uluru.

On poursuit par une session randonnée au coeur de la Valley of the Winds. Sentier de 7km mais avec une estimation de temps de 3h, ça va grimper. Le paysage est verdoyant ce qui contraste avec l’aridité du désert environnant. Nous empruntons ici de véritables chemins de rando, ce qui n’est pas fréquent en Australie. Point de goudron ou de béton, mais bel et bien des pistes de terre de roches. Il nous est même arrivés d’apercevoir quelques cairns. La faune était plutôt discrète, nous n’avons vu qu’un seul walibi mais par contre toujours autant de mouches.

On a terminé par le Walpa Gorge Walk qui est, comme son nom l’indique, un sentier qui mène à une gorge. Même constat que pour Uluru, la gorge est à sec. Tant mieux nous ne seront pas tenté par y faire un petit plongeon, de toute façon c’est interdit.

Nous profitons d’une dernière nuit dans notre palace (et aussi de la piscine) avant de repartir le lendemain en direction de Kings Canyon à 300km de là.

Uluru / Ayers Rock

Publié le 24 février 2013, par Olivier

La chaleur est écrasante, les mouches sont agressives, le litre d’essence est à $2,34 et les chinois sont partout : nous sommes arrivés à Uluru.
C’est l’après-midi, le temps est trop chaud pour se rendre au monolithe, nous allons donc à l’Ayers Rock Resort, c’est le seul caravan park du coin. Oui, on s’embourgeoise depuis que nous sommes dans le centre rouge, nous passons chaque nuit dans un caravan park. L’explication est simple, il y a nul autre endroit où dormir, et avec cette chaleur, se doucher est une nécessité. La nuit dans ce palace 5 étoiles est à $18 par personne. C’est le grand luxe, il y a des piscines, des restaurants, un bar et surtout de l’eau potable.

A peine installés au camp, nous avons rejoins Talinguru Nyakunytjaku Viewing Platform afin de pouvoir observer le coucher de soleil. C’était de toute beauté ! A mesure que le soleil se couche, le monolithe prend des teintes différentes, allant de l’ocre au brun en passant par moultes couleurs chatoyantes.

Le lendemain, levé à 5h30 (ça pique) pour assister au lever de soleil sur Uluru. Mauvaise surprise, des dizaines de cars de touristes sont déjà sur place, ça gâche un peu le côté sauvage. On profite tout de même de la vue qui est différente de celle du coucher de soleil (c’est une autre face). Une fois les cars partis et la foule dispersée, on se retrouve quasiment seuls sur le spot. C’est le moment idéal pour prendre un petit-déjeuner peinard avec une vue sympatoche.

Nous avons poursuivi la matinée par une petite randonnée d’environ 15km tout autour de l’Ayers Rock. Il faisait très chaud (et c’est peu de le dire) et les mouches étaient voraces, une vraie plaie. Heureusement le décor en valait la peine.
Tout au long du chemin, divers panneaux d’information relatent différentes histoires aborigènes. Comme beaucoup le savent, Uluru est un lieu sacré pour les aborigènes et il occupe une place importante dans leur culture. Il est d’ailleurs interdit de photographier plusieurs faces d’Uluru, tout comme d’emporter des cailloux. Petite anecdote à ce sujet, les légendes urbaines racontent que cela porte malheur de ramener un morceau d’Uluru. Certaines personnes ont d’ailleurs préféré renvoyer le morceau volé à la suite de divers événements malheureux. On n’est pas trop superstitieux mais on a préféré bien nettoyer nos chaussures histoire d’être sûr de ne rien n’emporter par mégarde.

Après cette bonne matinée de marche, nous avons passé l’après-midi à buller dans la piscine. C’est le rythme dans cette région, les chemins sont fermés en fin de matinée à cause des températures trop élevées. Ça nous permet ainsi de récupérer un peu en vu de ce qui nous attend demain : Kata Tjuta.

Road to Uluru

Publié le 22 février 2013, par Olivier

Après une journée reposante à crapahuter dans the Grampians national park, nous avons donc pris la route en diretion d’Adelaide, à 400 km environ. Au vu du long trajet qui nous attendait, nous avons préféré ne pas nous arrêter à Adelaide afin de poursuivre la route. Nous y reviendrons de toute façon après notre escapade dans le centre rouge, puisque c’est de là que Cynthia prendra son vol retour.

A Port Wakefield, nous avons cherché une douche publique, mais en vain. La chaleur était toujours étouffante malgré la nuit tombante, il fallait prendre une décision, continuer la route (de nuit et pendant encore 100 km) ou bien prendre une nuit dans un caravan park. Grand prince, j’ai vidé mon PEL et débourser la somme de $17 pour nous offrir le meilleur emplacement du caravan park.

Le lendemain, nous avons pris la route en direction de Glendambo, à 500km environ. Départ vers 11h du matin, et première erreur de notre part, c’est une heure beaucoup trop tardive pour prendre la route. Nous nous en apercevrons dans les heures qui suivront. La chaleur dans le van est étouffante, la jauge du radiateur est à son maximum : c’est une fournaise. Second problème en perspective, et pas des moindres, au delà du manque de climatisation, il s’agit du manque d’eau potable. Nous nous rendrons compte que les points d’eau potable sont inexistants jusqu’à Uluru. Nous avons certes quelques réserves d’eau dans le van, mais la température de cette eau est juste bonne pour se faire un petit thé. Malheureusement, nous n’avons pas de thé et nous avons surtout besoin d’eau fraîche. La seule solution pour se rafraîchir est de s’alléger de la modique somme de $5 pour une bouteille d’1,5L. Je préfère même pas vous parler du prix de la bière !

Sur cette longue route (vous ai-je déjà dis qu’elle était longue ?) il faut trouver des occupations, comme par exemple une petite halte au lake Hart. Il s’agit d’un lac salé, qui se trouve sur une zone militaire. Des tests atomiques ont apparemment étaient réalisés sur ce lac lors de la Seconde Guerre Mondiale. Nous marchons sur des oeufs. Quoiqu’il en soit, c’est un bel endroit. C’était notre première rencontre avec les nuages de mouches, elles ne nous lâcheront pas pendant toute la suite de notre voyage dans le centre rouge.

Durant ce road trip, nous avons croisé les fameux road train : des camions ayant 2 ou 3 remorques, ils sont très très longs ! On a aussi vu beaucoup de kangourous, de vaches et de chevaux morts sur le bas côté. Un régal pour les charognards du coin, une horreur pour nos délicates narines.

La seconde halte sur cette longue route fut Coober Pedy, il s’agit d’une ville minière où l’opale est reine. Cette ville est également connue pour ses maisons troglodytes, nous en avons profité pour visiter 2 églises underground (comme ils disent ici).

Dernière ligne droite avant Uluru, la terre est de plus en plus rouge, on approche.

The Grampians National Park

Publié le 20 février 2013, par Olivier

La Great Ocean Road est désormais derrière nous, il est temps de dire temporairement au revoir à l’océan. Nous nous enfonçons dans les terres en direction du Grampians National Park. Il s’agit d’un parc naturel de 1700 km² dont le point culminant est à 1167 m (Mont William). On est loin des Pyrénées.

Nous arrivons en milieu d’après-midi dans la ville de Dunkeld qui se situe au pied du National Park. On récupère une carte et des informations à l’office de tourisme et on en profite pour se doucher (la douche risque de se faire rare une fois dans le parc). Sur les conseils de la madame de l’office du tourisme, on traverse le parc en direction de Halls Gap qui est le point de départ de la plupart des randonnées. On décide de s’arrêter un peu avant dans un campement. L’idée est de pouvoir partir à la fraîche le lendemain matin pour l’ascension du mont Mitchel.

Pour la première nuit dans le parc, nous avons donc dîner au bord du lac BellField. Cynthia est devenue une fan des noodles, par contre elle aime moyen le thon à base de sauce. Quelle hérésie ! On parle du thon thaï red curry de chez Woolworth quand même. Un vrai délice ! Bref pour elle du coup c’est du thon nature. Après un succulent dîner et après avoir aperçu les premiers kangourous de loin pour Cynthia, on est allés poser le van dans un campement qui se trouvait à 5mn. Il y a déjà plusieurs vans et même un bloc sanitaire, j’hallucine un peu, c’est la première fois que je vois ça ici. Puis finalement en allant aux toilettes, on voit une affiche et il s’agit d’un campement payant (il faut régler sur internet avant de venir ou à l’office du tourisme). C’était trop beau pour être vrai. Du coup on décide de dormir là quand même et de se réveiller à 5h30 pour éviter les rangers et donc l’amende.

Réveil à 5h30 plus que difficile, on est fatigués et il fait encore nuit noire, ça ne sert à rien de prendre la route maintenant pour l’ascension du mont Mitchel. On repousse à 6h30, cette fois-ci c’est la bonne, le jour se lève et on décampe vite avant de se faire choper. Après une ascension en van, on arrive au parking où débute la randonnée et il fait un froid de canard. Il y a des gros nuages tout autour mais on se dit que ça va se dégager. Après une bonne heure de marche on arrive en haut (oui c’était une petite randonnée) et on est littéralement dans les nuages. On ne voit rien du tout. La vue panoramique du mont Mitchel ça ne sera pas pour nous.

On reprends la route pour Halls Gap où nous ferons une halte. Il y a une petite rando de 1h qui permet d’observer les kangourous et vu qu’il est encore tôt on a de grande chance d’en voir. On ne sera pas déçus il y en avait des dizaines. C’est la première fois que j’en vois d’aussi près (dans un parc animalier c’est moins sexy). On a dû rester là une bonne heure à les observer et à les bombarder de photos.

L’après-midi sera consacrée à la rando la plus sympa qui dure 3h. On est passés dans ce qu’ils appellent le « grand canyon » puis on est arrivés au « Pinnacle » qui offre un point de vue superbe sur toute la vallée. On en a pris plein les yeux, c’était vraiment beau. Après cette rando on est allés sur un autre point de vue du nom de « Reed » qui donne à peu près la même vue mais sous un autre angle. Puis direction les McKenzy Falls. Des chutes d’eaux australiennes, rien de bluffant mais sympa quand même.

Il est l’heure de repartir en direction d’Adelaide. C’est parfait, si on traverse le parc vers le nord-ouest il y a une route qui nous y emmène direct. On passera la nuit à Horsham après un passage à la piscine municipale pour se doucher et se baigner histoire d’allier l’utile à l’agréable.

Prochain étape : le célèbre Uluru et sa longue route interminable sous 40 degrés pour y arriver…

Great Ocean Road

Publié le 18 février 2013, par Olivier

Au sud de Melbourne se trouve la célèbre Great Ocean Road. Il s’agit d’une route d’environ 200km qui longe l’océan. Au programme plusieurs jolis points de vue, des plages pour se baigner et surtout l’occasion de voir des koalas en milieu naturel. Comme début de road trip il y a pire, Cynthia est chanceuse.

La Great Ocean Road commence à partir de la ville de Torquay. Il s’agit de la capitale du surf du Victoria. Les magasins sont presque tous dédiés au surf et il y a d’ailleurs même un musée. Nous avons poursuivis par Bells Beach, plage rendue célèbre par le film Point Break. Il est vrai qu’il y a plein de surfeurs à l’eau. On a préféré ne pas sortir les planches, nous on veut du rouleau, de la « jaws » de 10 mètres.

Nous avons passé la nuit à Torquay. Cynthia était un peu inquiète de dormir dans la rue mais au final elle a dormi comme un bébé. Elle s’adapte rapidement à la vie de backpacker. Bon pour la douche froide elle triche un peu, elle ne se mouille pas le dos. Ca viendra avec le temps ! On a bien apprécié le petit-déjeuner le lendemain en face de l’océan, très belle vue.

Le lendemain, on est passé par la ville d’Anglesea où normalement on peut voir des kangourous paître sur le green de golf (selon le Lonely Planet). Du coup on s’est dirigé direct vers le golf et arrivés là-bas il y avait des panneaux partout pour dire que c’était pas la peine de tenter de venir se balader à la recherche de kangourous. Grâce au Lonely Planet ils doivent voir arriver des backpackers par dizaine et je pense qu’on est pas trop leur clientèle. Tant pis on en verra ailleurs !

Ensuite on a pris la direction du cape Otway et là on a vu tout plein de koalas. On s’arrêtait presque tout les 500 mètres. Cynthia avait les yeux rivés dans les arbres et moi je guettais la route histoire de pas en écraser un (ça fait mauvais genre). Justement à un moment on remonte dans le van et on en voit un qui traverse la route tranquillement. Du coup on l’a bombardé de photos. C’est trognon comme tout quand ça marche à quatre pattes, ça roule du cul. Et ils ont l’air un peu plus vifs que ceux qu’on a pu voir dans les zoos (j’ai dis un peu, ça reste des koalas quand même).

Arrivés aux 12 apôtres on panique un peu. Il y a des centaines de touristes (ah oui merde nous aussi on est des touristes). Mais bon c’est le spot le plus connu de la Great Ocean Road. La vue de haut est sympa mais ce qu’on a préféré c’est descendre sur la plage et longer la falaise. Il y avait un vent de fou, des vagues impressionnantes et la falaise semblait immense.

On a ensuite joué au contre-la-montre avec le soleil afin de faire les derniers points de vue avant la nuit. Du coup sur certain spots il y avait de très belles couleurs grâce au coucher de soleil. Nous avons vu « l’arch », le « london bridge » et notre préféré le « grotto ». Il s’agit d’un trou dans la roche avec une piscine naturelle.

Fin de la Great Ocean Road à Warrnambool où on a profité un peu de la plage (trop de vent) et surtout du lac. Nous avons ensuite pris la direction du Grampian National Park qui fera l’objet du prochain article. Petit teasing : il y aura des photos de kangourous et des montagnes vertigineuses.

Stay tuned

Melbourne

Publié le 16 février 2013, par Olivier

Nous sommes arrivés sur Melbourne avec Olivier le Dimanche 3 au soir. Retrouvailles avec Roro et Amine qui ont quitté le temps pluvieux de Sydney pour le temps aléatoire de Melbourne. Oui aléatoire car la seconde plus grosse ville du pays est surnommée la ville aux quatre saisons. Il peut faire froid et couvert le matin et beau et ensoleillé l’après-midi. On s’attendait à voir la neige mais que nenni !

C’est la dernière grosse ville avant le centre rouge et son célèbre Uluru (le gros caillou). On en profite pour faire un petit checkup du van au garage. Contrôle du filtre à air, contrôle du radiateur, réparation de la porte coulissante qui s’était bloquée, changement des essuies-glaces, changement du pneu avant-droit, rééquilibrage des roues, contrôle de la pression des pneus, vidange et j’en passe ! Après 2 jours passés au garage et quelques centaines de dollars dépensés, le van est de nouveau d’attaque pour mordre l’asphalte !

Melbourne c’est la ville des adieux puisque notre binôme avec Olivier s’arrête ici. C’était prévu, il doit prendre un avion pour Alice Spring afin de visiter Uluru et les alentours. Il enchaînera ensuite par la Great Ocean Road puis il s’envolera pour la Nouvelle-Zéland avant de retourner en France. De toute façon on se reverra sûrement un week-end à Bordeaux ou pendant les fêtes de Pampelune ! Melbourne c’est également la ville des retrouvailles puisque j’ai récupéré Cynthia le 6 au soir. Elle m’accompagnera pendant 1 mois en road trip dans cette vie de bohème.

Nous avons fais une visite express de Melbourne, parce que bon les villes c’est sympa mais pas trop longtemps (dit le mec qui est resté 2 mois à Sydney). On a fait un tour sur la plage de St Kilda qui n’est certes pas une des plus belles plages d’Australie mais bon au moins on a un peu de sable et de l’eau. Et puis on a pu admirer les prouesses d’une dizaine de kite-surfeurs. Niveau Kite ici, c’est autre chose que Saint-Pierre-la-mer. Ensuite nous nous sommes promenés dans le centre où l’art urbain est très présent. On peut tomber sur une rue avec des jolis graffitis ou bien des arbres habillés d’un tricot. On a également beaucoup aimé l’ACMI (Australian Centre for the Moving Image) qui est, comme son nom l’indique, le musée de l’image. On a joué aux jeux vidéos sur un écran géant et on s’est amusés à reproduire l’effet bullet-time de Matrix dans une capsule équipée de plein d’appareil photos. Bref on a fait les enfants mais c’était marrant.

Fin de la visite culturelle, on reprend la route, on dit au revoir à Roro, Amine et Olivier et à nous la Great Ocean Road !

Phillip Island

Publié le 4 février 2013, par Olivier

Après deux semaines de woofing chez Peter et Diane, il est désormais temps de partir. Un peu de regret quand même parce qu’on a vraiment passé un bon moment. L’expérience de dormir et vivre dans des wagons aménagés était vraiment sympa. Tout comme nourrir les camels et leurs faire des câlins. On à apprit plein de chose en travaillant avec Peter dont le fameux « step by step ». Avec Olivier on avait tendance à trop se poser et réfléchir d’abord à comment on allait pouvoir faire l’ensemble du taff. Alors que la mentalité de Peter, c’est d’avancer au fur et à mesure, étape par étape. Pour prendre un exemple concret, nous devions transporter un hangar sur son camion. Peter réfléchissait à comment sortir le hangar du jardin, alors qu’avec Olivier on se demandait si le hangar allait pouvoir tenir sur le camion. Sinon on a également vu plein de petite bête plus ou moins dangereuse. La célèbre araignée red back que Peter à écrasée avec le doigt. Des araignées plus gentille mais beaucoup plus grosse qui venaient nous faire des petits coucou le soir dans la chambre. Un brown snake qui se baladait tranquillement devant nous (c’est un des 3 serpents les plus dangereux au monde). Bref la ferme était bien pourvue du côté de la vie sauvage.

Bye bye la lost patrol camel farm, nous avons repris la route pour Philip Island. Charmante petite presque île qui abrite une colonie de pingouin. Pour être sur d’en voir il faut payer l’accès à la réserve. On avait rendez-vous à 19h30 sur la plage et on à attendu sur des gradins aménagés. Vers 21h on à vu les premiers pingouins sortir de l’eau et se dandiner sur la plage. C’est vraiment trop mignon, c’est tout pato. On pouvait aller les voir rentrer dans leurs terriers. Malheureusement on a pas pu prendre de photo, c’était formellement interdit et les rangers sont super vigilant sur ce point. Je crois que les pingouins ont peur d’être tagué sur facebook. Ou alors peut-être que le flash de la photo leur pique les yeux. Vu qu’on est des backpackers sans foi ni loi on à quand même prit une photo (sans flash) mais du coup vu que c’est en pleine nuit on voit pas super bien. Le lendemain on a fait tout plein de randonnée sur l’île. Il y a des lapins partout c’est hallucinant. Et beaucoup de renard aussi mais on en a pas vu. Apparemment c’est l’ennemi public numéro 1 ici, car un renard peut tuer 40 pingouins en une nuit. Bastard ! Autre petite info, Olivier à subit son baptême du feu de la douche froide. Depuis le début de notre road trip il avait réussit à esquiver. On a toujours trouver des douches chaudes mais la sur Philipp Island c’était foutu. Baptême réussi !

Nous sommes actuellement sur Melbourne où nous avons rejoins Amine et Roro. La fin du road trip avec Olivier approche. Je vais perdre un chef cuistot hors pair, je suis triste ! En ce qui me concerne je dois effectuer quelques réparations sur le van afin de pouvoir continuer le road trip. Rien de « grave » mais avant d’attaquer la chaleur du désert je dois changer le radiateur. Le rainbow warrior gay friendly van est en ce moment même au garage.

La suite au prochain épisode, stay tuned !