Archive pour octobre, 2012

Brisbane

Publié le 29 octobre 2012, par Rodolphe

Voilà Noosa est derrière nous, nous partons pour la 3ème ville d’Australie… Brisbane. Capitale et ville la plus peuplée de l’État du Queensland. Nous allons enfin goûter à l’effervescence des grandes villes Australiennes. Je dois avouer que nous apréhendons un peu la partie accomodation, nous avons entendu un peu partout qu’il était très difficile de s’y garer (It’s rainning PVs Aléluiasssssss), il n’y a pas de plage, donc pour les douches (la partie hygiène du corps et de la peau) et toilettes publics, cela risque de se corser.

En prévision de tout cela nous avons fait un stop à Redcliffe à environ 20 km de Brisbane histoire de pouvoir prendre une bonne douche, se raser et dormir à peu prêt tranquillement la ville étant située en bord de mer (qui dit bord de mer dit latrine, shower en veux tu en voilà). Je vous passe la tempête qui s’est abattue en l’espace de 2 sec et demie sur nous bref… La nuit passée, le petit déjeuner avalé et tout propre nous voilà en route pour Brisbane.

Nous arrivons le mardi 23 à Brisbane, premier réflexe trouver le lagon (qui dit lagon dit accomodation), comme à notre habitude nous allons au bureau d’information pour savoir où nous pourrons entre autre passer la nuit mais également pour se renseigner sur les immanquables qui sont par définition à ne pas manquer… La personne qui nous reçoit nous indique où se trouve le lagon et qu’il va nous être difficile de dormir la nuit dans le Van, en gros celà relève d’une quasi mission impossible. D’ailleurs il nous demande où nous sommes garés, nous lui répondant dans le centre ville, apparemment nous devrions déjà avoir une amende ; retour rapide au Van…oufff de soulagement il n’y a rien…Nous nous mettons en quête du lagon.

Le lagon en vue, nous constatons qu’il y a des douches fermées le bonheur, des toilettes le bonheur (et oui il n’y a pas de hiérarchie dans le bonheur nous sommes les plus heureux du monde). Nous cherchons maintenant un endroit où passer la nuit, par mesure de précaution nous décidons de dormir devant un backpacker la police sera surement plus indulgente, nous retournons donc à notre van, pas d’amende (il faut noter que tous les stationnements sont payants à Brisbane et bien entendu nous ne nous acquittons pas de cette redevance) tout va bien.

Nous trouvons notre place pour passer la nuit, le problème de cuisiner et de laver la vaisselle va se poser. Il faut reconnaitre que le premier soir, cuisiner à l’arrière du Van dans la rue et à la vue de tous n’est pas très agréable mais qu’à cela ne tienne nous trouverons un petit parc dès l’aube.

Le lendemain nous commençons notre visite de Brisbane par le jardin botanique à la recherche du lac que nous mettrons un mal fou à trouver. Nous traversons un campus universitaire (Queensland University of Technology), qui nous rappelles nos années étudiantes, pour finir ensuite par la bronzette quotidienne au lagon.

Le jeudi suivant, nous nous balladons dans Roma Street Parkland qui sera c’est décidé notre lieu de petit déjeuner et dîner officiel, là-bas il y a des tables, des chaises et même un coin spécialement aménagé pour faire la vaisselle. Nous en profitons également pour flaner dans South Bank quartier rendu célèbre pas sa grande roue, son lagon et ses petits marchés nocturnes du week-end.

Vendredi nous partons visiter le centre ville et décidons de monter en haut du City Hall, manque de chance il est fermé, nous nous rendons à Story Bridge, le pont de Brisbane qui fait la fierté de ses habitants. Nous bookons la visite du Sanctuaire des koalas le lendemain (Lone pine koala sanctuary).

Samedi c’est koala time ! On ne sera pas déçu, il y en a des dizaines et des dizaines et c’est vraiment mignon, on dirait des peluches. C’est impressionnant les positions improbables qu’ils peuvent prendre lorsqu’ils dorment. On aura aussi le droit à des dingos mais ca perds un peu de son charme de les voir en cage alors qu’ils étaient si sauvage et fougeux sur Fraser Island. Après la photo rituelle avec un koala dans les bras, on se dirige vers le parc à kangourous. Ils sont quasiment domestiqués, ils viennent manger des croquettes dans nos mains. Bon c’est pas vraiment la nature sauvage dans toute sa splendeur mais on est quand même content d’avoir pu observer et toucher ses animaux de près. On espère avoir l’occasion de revivre cette expérience en milieu sauvage durant la suite de notre trip.

Dimanche sera une journée OFF, surf sur internet, petit restaurant Japonais et en prime petit luxe une bonne bière.
Voilà, une semaine de passée et nous reprenons déjà la route…Le temps passe vite.

A bientôt Brisbane,
c’est tout pour le moment…
See YouUUuuuu…

ps (Oli) : Quelques ajouts sur le site, il y à désormais une miniature qui accompagne chaque article, c’est plus sympa. J’ai également retravaillé un peu la galerie et vous avez désormais un joli diaporama. Lorsque vous cliquez sur une photo, elle s’ouvre en grand. Vous avez alors la possibilité de toutes les faire défilées « manuellement » en cliquant sur « suivant » ou « précédent ». Ou bien vous pouvez cliquer sur « Lancer le diaporama » et ca passera automatiquement à la photo suivante. Dans les futurs ajouts j’essayerais de mettre un caroussel histoire d’éviter d’avoir une grille de 30 photos mais bon je suis en vacance hein !

Noosa : Welcome to the Sunshine Coast

Publié le 22 octobre 2012, par Olivier

Nous sommes le Vendredi 19 et nous débarquons à Noosa-la-magnifique. Plus précisément à Noosa Heads. C’est un peu le Saint-Tropez local, des appartements qui coûtent un bras, des restaurants qui coûtent le prix du deuxième bras, il ne reste plus rien pour applaudir la beauté du paysage. Direction l’office de tourisme pour récupérer une carte du coin et la liste des fermes aux alentours. On décide de ne pas perdre de temps et d’aller directement voir les fermes pour quémander du travail, malheureusement on récoltera que des refus. Tant pis on essayera à nouveau demain, en attendant retour à Noosa vers la forêt pour un dîner succulent riz moutarde devant un coucher de soleil : ca n’a pas de prix. L’avantage de cette forêt c’est que la patrol laisse les backpackers tranquille dans ce coin du coup on ne risque pas de trouver une amende de $200 sur notre pare-brise le lendemain matin. Après une bonne nuit on reprends les recherches de taff mais par téléphone cette fois-ci pour essayer d’économiser un peu d’essence. Là encore que des refus, apparemment la saison des fraises est finie et il n’y a plus grand chose dans le coin. Le reste de la journée sera consacrée à lézarder sur la plage.

Dimanche matin petite surprise au réveil, alors que nous déjeunions tranquillement, Rodolphe aperçoit une sorte de sauterelle. Là je vous vois venir avec vos gros sabots et je vous arrête tout de suite ! C’est pas une sauterelle comme on peut voir en France, c’est la version mutante Australienne avec une armure, un bouclier et des épées à chaques pattes. J’essaye de la tuer mais elle est vivace et elle part se planquer dans les sombres recoins du van. On l’asperge de produit anti-moustique, ce qui vraisemblablement à dû lui piquer les yeux, puisqu’elle est sortit aussitôt pour aller se cacher on ne sait où. Il ne peut en rester qu’un, ca sera elle ou nous. Nous déclenchons l’opération nom de code : « Elimination de la sauterelle mutante ». Rodolphe s’occupe de retourner tout l’arrière du van et moi je m’occupe de la partie centrale (lit et soute). On vire tout, on en profite pour nettoyer et une fois que le van est vide on se rend compte qu’il n’y a aucune trace de notre copine. Tant pis on se dit que ça nous aura au moins permis de tout nettoyer. On commence a ranger et là Rodolphe met le doigt sur la bête. C’est pas une métaphore, il a vraiment mit le doigt dessus. Je chope un couteau, je l’embroche et Roro l’a finira avec sa chaussure. La bête est vaincue et on a un van tout propre.

Pour le reste de la journée on prends la direction du Noosa National Park pour une petite promenade. On part de Main Beach en longeant la côte pour rejoindre Little Cove puis l’entrée du parc. On commence par le Coastal Track qui comme son nom l’indique longe la côte. Il y a pas mal de plage sympa et des jolis points de vue. On passe par Tea Tree Bay, Dolphin Point (mais point de dauphin), Granite Bay (là c’est ok il avait plein de granite) et pour finir Hells Gate. Les portes de l’enfer sont génèralement un bon spot pour voir des baleines au loin mais rien à l’horizon. On reprends notre promenade mais en s’engoufrant dans la rainforest via le Tanglewood Track. On y croisera des perroquets, des gros lézards (version australienne toujours) et une sorte de dragon de komodo qui avait pas l’air commode du tout. Malheureusment pas de photo de ces petites bêtes, le temps qu’on sorte le matos elles avaient disparues. Pour la fin de l’aprem on va se poser sur la plage juste à côté de notre forêt.

Le soir on décide d’aller capter un peu de wifi au mcdo et là c’est le drame. Notre eVANescence gay friendly rainbow warrior ne démarre plus. Il est parfois capricieux le matin il faut jouer avec le starter mais là c’est différent. Le van émet un doux bruit de claquement lorsqu’on essaye de le démarrer, un « tac tac tac tac » qui nous laisse pantois. On vérifie si c’est la batterie, les feux s’allument bien, tout les voyants aussi, l’essence c’est ok aussi bref voilà après 35 secondes on a fait le tour de nos connaissances en mécanique. On regarde un coup d’oeil sous le capot et sur la batterie en essayant de faire tourner le moteur. Là on croise très fort les doigts en espèrant qu’on verra une petite pièce mal clipsée qu’il faudra juste remettre, mais que nenni ! Ca ne fait même pas 1 mois qu’on à acheté le van et il nous lâche déjà. On savait avant d’arriver en Australie qu’on aurait des problèmes mécaniques, les vans sont vieux et ils ont beaucoup de kilométrage mais si tôt c’est pas fairplay.

Après 10mn à regarder tout les deux le moteur en espérant qu’une idée lumineuse fuse dans nos esprits on décide d’aller demander de l’aide. Les 2 premiers gars s’y connaissent autant que nous, le troisième sera notre sauveur. Jon Coles on te dédie cet article si tu nous lis. On lui explique le problème, on lui fait écouter le doux bruit du moteur et il test un truc. Il faut pousser le van d’un côté comme si on voulait le retourner et ensuite essayer de démarrer. Un peu étrange et surtout ca marche pas. Deuxième idée, on se met en marche arrière, on pousse le van pour prendre de la vitesse puis on cale, du coup ca fait un gros à coup, il met le contact et là magie il démarre ! Il sait pas trop pourquoi mais il explique que cette technique marche souvent sur les van, maintenant on l’a connait. Le risque c’est que si on coupe le contact on soit obligé de refaire la même technique. Il nous donne le nom d’un pote à lui qui est garagiste en nous conseillant d’y être dès 7h.

Pour la nuit il nous propose de nous emmener vers chez lui sur la Sunshine Beach, dans les quartiers riches de Noosa. Son idée c’est qu’il y a une rue bien en pente qui nous permettra de démarrer demain matin et un bloc sanitaire pas loin. On le suit, on se gare derrière lui et il nous explique que juste sur notre gauche il y a l’océan et qu’on est pile au bon endroit pour voir le levé de soleil demain matin. Il nous informe également que la maison qui se trouve juste derrière nous coûte plus de 2 millions de dollars juste parce qu’elle est à cet emplacement. Nous on va profiter de la même vue gratos, merci Jon ! On se prépare notre petit repas et on le voit revenir avec deux bières. Vraiment cool le mec ! Le lendemain matin le van démarre tout seul sans avoir besoin de le laisser prendre de la vitesse. On décide quand même d’aller au garage, on explique le problème et à 10h, avec $40 en moins tout est ok. Le mec nous explique que c’était les cosses de la batterie qui étaient mortes. On est perplexe on avait pourtant pas de problème avec la batterie. Bref pour le moment il démarre, si jamais ca nous arrive à nouveau on saura comment le faire redémarrer et on retournera au garage en espèrant que ca ne coute pas trop cher.

We are on the road again !

Fraser Island

Publié le 22 octobre 2012, par Rodolphe

Mardi 16 Octobre départ pour un trip de 3 jours 2 nuits sur Fraser Island. Avant celà, nous avons un briefing le lundi d’environ 1h30 afin de nous expliquer comment conduire nos 4×4 sur la plage, comment nous comporter face aux Dingos (les chiens sauvages principaux habitants de Fraser), nous avertir qu’il ne faut même pas penser aller se baigner dans l’océan qui est infesté de requins, méduses et je ne vous parle pas des courants marins qui peuvent vous faire dériver à l’autre bout de l’Australie. Les décharges sont signées, les équipes constituées, les permis checkés rendez-vous demain 7h00 pour le départ.

Mardi 6h30, nous descendons et retrouvons notre team, ça sera la numéro 3 (2 Français Raphael et Loïc, 3 Anglaises Sophie, Kelly et Danika, 1 Canadien Noah et bien entendu Olivier et moi).Les packages de nouritures sont distibués, nous les vérifions et les chargeons dans notre 4×4. Kevin, qui sera notre guide nous brief une nouvelles fois sur la conduite à avoir, attention même sur étendues de sable blanc, la police procéde à des contrôles de vitesses. Nous faisons l’état des lieux de la voiture.

10h00, le convois composé de 4 voitures s’élance vers Fraser, nous nous suivons durant 30 minutes avant d’arriver à notre bateau. Notre SuperTanker nous attend. La durée de la traversée est estimée à 20 minutes.

Nous arrivons sur l’Ile vers 11h00 et nous nous élançons vers notre première étape qui sera Wabby Lake qui est surplombé d’une dune de sable s’étendant à perte de vue (un peu comme la Carlo Sandblow de Rainbow). Je vous passe les détails sur le trajet hormis que l’attache de la remorque qui contient toute notre nouriture pour les 3 jours casse. Après avoir essayé de la réparer, Kevin décide de la laisser au bord de la route…ça tombe bien je commençais justement à avoir faim.

Nous voilà au Wabby Lake. Les panneaux nous indiquent que des Dingos sont présents et qu’il ne faut surtout pas laisser trainer de nouriture, éviter d’en avoir sur sois et ne pas marcher seul… Après 30 minutes et sans croiser de chien chien nous arrivons. Le paysage est magnifique, la dune plonge dans le lac, il fait super chaud…feu… nous allons nous baigner. Environ 2 heures 30 après notre arrivée et le ventre vide nous rejoignons nos 4×4 en espérant que Kevin nous y attende avec nos munitions. Pas de Kevin, ce n’est pas grave nous nous nourrirons de cookies gentiement offert pas Raphel et Loîc. Vers 15h30 Kevin arrive enfin nous allons pouvoir déjeuner.

Un sandwich rapidement avalé et nous filons vers notre campement. Nous y arrivons au couché du soleil (vers 17 heures). Kevin nous brief une nouvelles fois sur comment se comporter face à la légnde urbaine le Dingo. Et bien ce n’etait pas de trop car deux gentils quadripédes traversent le camp au même moment. A retenir toujours aller faire pipi à deux. Nous nous installons dans nos tentes préparons à manger, allumons un feu de camp et buvons nos bières. Un peu plus loin un dance floor a été établi nous pourrons aller nous déhencher sur des rythmes endiablés.

Le deuxième jour nous nous rendons à Eli Creek une ptite étendue d’eau pure, transparante et apparement potable, nous remontons la riviére et nous y baignons. Une partie de beach volley s’improvise et bien entendu la France gagne. Nous nous rendons ensuite à Maheno Wreck sur l’épave d’un bateau Allemand échoué depuis plusieurs siècles. Une fois les photos dans la boite, nous nous rendons à Champagne Pool une petite crique d’eau de mer ou la nous pouvons nous baigner sans craindre de se faire crocquer, d’ailleurs nous apercevons au loin un requin tigre, désolé pas de photo il était bien trop rapide. Il faut noter que lors de cette étape Olivier à conduit à l’allé est a réussit à s’ensablé provoquant un bouchon monumental qui n’avait rien à envier aux bouchons rencontrés sur le périph parisien aux heures de pointes (pour le retour j’ai pris le volant tout c’est bien passé). Nous nous dirigeons ensuite vers Indian Head un lookout sensationnel qui nous offre un panorama de rêve. Au menu, Raie menta, Dauphins, Tortues.

Après une journée bien remplie, nous rentrons au campement et faisons connaissance avec le Goon (Slap the Goon before Goon Slap you). Le Goon est le vin local décliné sous plusieurs formes et veillit avec amour en fût de chêne métallique rouillé… Ce qui est bien avec ce vin c’est que la nuit on ne se souci plus des petites bêtes et pouvons dormir sans avoir aucune chance d’être réveillé…Il faut avouer que le matin au réveil ça pique un peu, on a l’impression que le défilé du 14 juillet bat son plein dans nos têtes. Et voilà notre deuxième jour sur Fraser qui s’achève.

Le troisième jour sera consacré à faire trempête au McKenzie Lake connu pour les vertues de son sable gommant avec lequel les produits Clarins ne peuvent pas rivaliser. La baignade ok, soin du corp ok il est temps de rejoindre le continent. Sur la route nous apercevons des baleines mais il faut avouer d’un peu loin pour réaliser que nous sommes peu de chose (dédicace à Olivier et Jerémy).

Voilà après s’être fait contrôler par un ranger hystérique (ok j’avais partiellement mis ma ceinture mais bon…) qui m’indique que la prochaine fois c’est 300 dollars et nettoyer les 4X4 nous arrivons au backpack nous passons la soirée autour d’une petite bière et écoutons un mec qui joue du Didgéridoo, de la batterie et de la guitare en même temps.
Fraser est dèja derière nous …

GOooOO to NOOSAAAA : plein de choses à vous raconter entre le combat conte l’insecte trop curieux et la première panne de notre Van… Mais rassurez vous tout va bien…mais jusqu’à quand

C’est tout…Pour le moment…

See Youuuuuuuu

Rainbow beach

Publié le 19 octobre 2012, par Olivier

Nous sommes arrivés à Rainbow beach le Samedi 13 dans la matinée. C’est LE point de départ pour Fraser Island. Comme à notre habitude lorsqu’on arrive dans une nouvelle ville, on fait d’abord un petit tour sur la plage et là on trouve des douches publiques avec une porte, le grand luxe ! On profite de la plage et l’après-midi sera consacré à la réservation d’un tour sur Fraser Island. Notre choix se porte sur l’expédition proposé par le backpacker Fraser on Rainbow (merci à Sandrine, Charlotte et Julie pour l’info !). Après avoir checké la météo on décide de réserver pour Mardi matin. C’est un « sandtrip » de trois jours et deux nuits en 4×4. Mais attention c’est du 4×4 de compet’ on peut tenir à 8 dedans. Au programme : conduite dans le sable, lookout à couper le souffle, lac pour se baigner (la mer est infestée de requin) et dingos (c’est le loup local). Mais on vous racontera tout ceci en détail dans un prochain article.

Dans le trip qu’on a réservé il y a deux nuits offertes dans le backpacker. Vu que le départ est Mardi matin, on décide de les utiliser pour les nuits de dimanche et lundi. Quel bonheur de retrouver une douche chaude ! Je sais pas qui est le mec qui à inventer ça mais c’est un génie. La journée de dimanche sera consacrée à une activité productive et intense : lézarder sur la plage. On a eu l’occasion de voir une compétition de lifeguard junior (maître nageur en français mais c’est moins classe) et c’est assez impressionnant. C’est un véritable parcours du combattant. Course de vitesse dans le sable (tout mou le sable, pas tout dur sinon c’est trop facile), et course de vitesse dans la mer avec et sans planche en respectant un parcours balisé. Ils devaient avoir entre 8 et 15 ans mais ils se déchaînaient. Du coup ça nous a fatigués pour eux et on a fait une petite sieste. Lundi on décide d’aller faire un petit tour voir la Carlo Sandblow, c’est une grosse dune de sable qui donne l’impression de plonger dans la mer. Après une petite rando de 20mn (oui on fait du sport quand même) on arrive sur le lookout et là on en prends plein les yeux. Une énorme étendue de sable, sur la gauche l’océan et sur la droite une forêt gigantesque. C’est vraiment un très bel endroit. Il y a moyen de faire des beaux pâtés de sable !

Prochain étape : Fraser Island

A la recherche d’un job dans le fruitpicking

Publié le 13 octobre 2012, par Olivier


La journée d’hier était consacrée à la recherche d’un job dans le fruitpicking. Dommage que ça ne soit pas le secteur de Stéphane Plaza sinon il nous aurait déniché un petit job direct ! On se lève de bonne heure, 6 heures, direction la plage pour une petite douche matinale. Nous sommes a Bargara et prenons la route pour Bundaberg. On tente quelques farm dans le coin mais sans succès. On se dirige vers l’office de tourisme de Bundaberg et la nana nous informe que le plus simple c’est d’aller dams les backpackers (auberge de jeunesse). Après avoir fait le tour de deux, trois on comprends la combine. Si nous voulons un taff dans le fruitpicking nous sommes obligés de prendre des nuits dans un backpacker ou dans un caravanpark. Les farm travaillent directement avec eux parce que c’est un vrai vivier de petit jeune exploitable en besoin d’argent.

On a essayés d’aller un peu plus loin, dans la ville de Childers à 60km environ et c’est le même constat. Impossible de passer en direct auprès des farm. On essaye de se renseigner auprès de quelques caravanpark, en acceptant le deal de payer, mais ils nous annoncent que c’est saturé et qu’il y a pas de demande avant 2 ou 3 semaines. On décide donc de reprendre la route et de poursuivre notre recherche plus tard. Au revoir Bundaberg et sa rhumerie qui nous dégagait ses vapeurs d’alcool, bonjour Hervey Bay, Rainbow Beach et bientôt Fraser Island !!!

Koorana Farm

Publié le 10 octobre 2012, par Olivier

Nous avons dit au revoir à Tony et à sa petite famille et reprenons la route à 7h du matin en direction de Mackay. Rainbow Warrior, notre van adoré, avale les km de bitume sans soucis du coup on décide de pousser jusqu’à la ville de Rockhampton et là on est tellement des fous qu’on décide d’aller encore un peu plus loin jusqu’à Yeppoon qui se trouve en bord de plage. Oui on s’embourgeoise un peu, on aime bien dormir proche d’une plage maintenant parce que ça signifie WC publics, BBQ et parfois même des douches. Pas grand chose à dire sur la route à part qu’il y a des travaux tout le temps du coup on passe de 100km/h à 0 en attendant 15mn que le monsieur change son panneau de « Stop » à « Slow ». Et oui ils payent des mecs pour tenir un panneau toute la journée sous le soleil, alors que pourtant un petit système de feu rouge permettrait de faire des économies de salaire mais bon revenons en à nos moutons ! Nous passons la nuit dans une petite rue résidentielle de Yeppoon. Comme expliqué par Rodolphe dans un précédent article il n’est pas autorisé de dormir dans un véhicule que ça soit sur un parking, en bord de plage ou dans les rues. C’est $200 d’amende à coup sûr et on commence à croire qu’il y a un vrai business là dessus parce que la patrol fait des rondes toute la nuit. La solution légale c’est de payer un caravanpark à $30 la nuit (il y en a plusieurs dans chaque ville). Nous, comme beaucoup d’autre backpackers, on préfère la solution de romano qui consiste à aller dans les quartiers résidentielles, trouver une petite rue sombre et y rester la nuit. Par contre ça veut dire debout 6h ou 7h avant que les résidents ne se lèvent et ne préviennent la patrol mais au moins on fait des économies ! Du coup on commence à avoir un certain don pour trouver les petits coins tranquilles pour dormir le soir, mais pour le moment on est dans des petites villes, ça sera beaucoup plus compliqués voir impossible sur Brisbane ou Sydney.

Le lendemain nous décidons de continuer notre route en longeant la côte, nous passons par Roselyn Beach puis Emu Park. Ce sont des plages gigantesques, il doit falloir marcher au moins 15mn  pour avoir les pieds dans l’eau et il y a pas un chat, pas un kangourou, fucking around ! On met le cap vers Agnes Water mais sur la route on aperçoit un panneau indiquant une Crocodile Farm. Pour les non bilingues il s’agit d’une ferme à crocodile. On va voir les prix, c’est abordable, banco on y va ! Il est 12h30, le tour commence a 13h mais le mec nous explique qu’aujourd’hui c’est particulier. Ils doivent attraper un croco dans un enclos, l’endormir et l’emmener dans une autre ferme, c’est pas compris dans le tour classique normalement, on est veinard on va avoir le droit à un peu d’action. Il est 13h c’est l’heure de la capture ! Le staff de la ferme est là au grand complet (6/7 personnes) et les visiteurs (une quinzaine) au taquet sur les caméras et appareils photos. Le croco est relativement costaud et d’après le guide, le croco se doute bien qu’il se trame quelque chose. L’objectif est de le faire sortir du marécage, de lui mettre différent cordage autour de la gueule pour le ceinturer, de l’endormir et ensuite de le mettre dans une cage pour le transporter. Facile nan ? Il a fallut quand même 5 gars dont des beaux bébés pour tirer sur la corde et réussir à faire un peu sortir le croco de l’eau. On a l’impression qu’à tout moment le croco peut tous les foutre à l’eau. Ca a une force impressionnante mais le guide nous explique qu’ils ont une très mauvaise endurance, par contre quand ils se déchaînent vaut mieux pas rester dans le coin. Après 30mn de bataille, de roulé-boulé du croco, de tirage de corde et d’une petite frayeur (un des mecs s’est trop approché de l’enclos d’à côté du coup un autre croco à mit un coup de croc dans la clôture) tout est sous contrôle. On commence la visite « normale » et du coup ça nous paraît tout de suite plus fade. Le guide nous explique comment ils ont récupérés les crocos, pour la plupart c’est des mecs qui les ont trouvés un matin dans leurs jardins. Ce qui est vraiment étonnant c’est qu’on a l’impression que l’enclos est vide, il y a un tout petit marécage et d’un coup on voit un croco de 5m faire surface. On est vraiment loin de s’imaginer qu’en dessous de cette eau stagnante il y a une bête de cette taille. A l’avenir on va faire gaffe quand on ira se baigner dans des creeks. La visite se termine par un petit bébé croco tout meugnon qu’on peut prendre dans nos bras.

Nous reprenons la route pour Agnes Water où nous passerons la nuit.

Gloucester Islands National Park: Seul au monde

Publié le 7 octobre 2012, par Rodolphe

Et voilà les WhitSundays sont maintenant derrières nous, îles pardisiaques, panoramas incroyables, poissons et coraux en veux tu en voilà… Place maintenant au camping sur l’ile déserte…

Comme promis, Tony a tenu à nous emmener camper sur une île au large de Dingo Beach. Revenant des Whitsundays, il a dans un premier voyage déposé sa petite famille ainsi que Charlotte et Julie, pour ensuite venir nous prendre Olivier et moi dans son super catamaransss…Rendez-vous pris nous nous retrouvons sur la plage à 17 heures le temps de préparer nos sac et remettre le bateau à flot. Au programme, camping sauvage, snorkiling, péche (poissons et crabes) bronzette…Mais avant tout, laissez moi vous parler du voyage pour se rendre sur l’ïle…Nous avons eu ce soir là la confirmation que dieu existait vraiment.

Nous chargeons nos sacs sur le bateau pour une traversée qui aurait dù durée 45 minutes. Le vent souffle fort, des vagues, sans être des Tsunami, se sont formées sur l’Océan, nous filons à la vitesse d’une Doloréane s’élançant dans le futur. A chaque vague, le bateau se soulève et vient de tout son poid frapper avec fracas l’eau…Mes fesses s’en souviennent encore… Tony nous explique qu’à cause du vent qui souffle fort il doit naviguer à bonne distance du rivage des îles pour éviter de venir s’échouer sur les rochers, nous vogeons tranquilement vers notre île, du moins pour le moment.

Après 45 minutes de traversée nous pensions arriver à destination, la nuit commence à tomber, car il faut savoir que dans cette partie du monde à 18h30 il fait nuit noir, un peu comme une nuit d’hiver à Paris sur les coups de 0h30 et 22 sec, 23 sec, 24, sec, 25 sec… Tony nous fait savoir que nous sommes allés trop loing et qu’il faut revenir en arrière, manque de chance nous ne voyons plus rien et même la torche n’est pas assez puissante pour nous permettre de nous guider.Ne pas s’approcher trops prêt du rivage synonyme de naufrage et de mort certaine pour les trois occupants du bateau voilà notre mission, je voyais dèja les gros titres dans le figaro et libération, deux Français portés disparu au large de l’océan pacifique lors d’une partie de pêche qui a mal tourné….Ca va, ça va j’en rajoute, quoi que…

Tony décide alors de sortir son GPS, qui bien entendu, nous permettra de nous retrouver, et bien grosse erreur, celui-çi à eu la bonne idée de tombé en panne, nous voilà vraiement perdu dans l’obscurité, avec un vent soufflant de plus en plus fort et un océan de plus en plus agités… Qu’à cela ne tienne, Tony demande à Olivier de lui sortir la boussole et commence à nous faire un cours sur comment s’orienter en pleine mer à l’aide des étoiles (il est vrai que le ciel d’Austrlaie est tout simplement magnifique à la nuit tombée), une boussole, sa bite et son couteau, nous allons nous en tirer. De plus avec toutes les provisions que nous avions dans le bateau notre temps de survi aurait été aproximativement de 32 minutes, tout va bien aucune raison de s’affolersssss.

Après moulte recherche de signe de vie, Tony décide de rentrer sur le continent… Mais où est le continent??? Plus de 2 heures que nous sommes en mer à longer à très faible allure (et oui rappelez-vous la nuit, les rochers, les vagues,aie aie aie) l’île. Tony le reconnaitra plus tard, avoir eu très peur. Nous continuons à avancer sur le bateau en direction de Dingo beach, cela fait maintenant tois heures que nous sommes sur l’eau, il fait froid, le mal de mer commence à monter doucement…Nous ne savons pas encore si il faudra passer la nuit dans le bateau…Quand tout d’un coup une lueur apparait sur le rivage, Tony nous demande si nous nous l’avons vu également?

Effectivement, nous voyons deux faibles lumières au loin, nous faisons demi tour et avançons lentement en direction de celles-çi. Les lumières disparaissent, nous sommes tout prêt du rivage encerclé par une multitude de rochers, Tony sort sa lampe torche et commence à crier « HELLOOOOOO » (pour ma part « HELP US » aurait été plus approprié bref), plus de signe de vie, plus de lumière, nous nous rapprochons dangereusement du rivage… Tony décide alors de rebrousser chemin et c’est à ce moment que les lumières réaparaissent (nous apprendrons plus tard que Charlotte et Julie ont eu une petite envie de cigarette (qui a dit un jour que la cigarette était mauvais pour la santé, moi je pense plutot qu’elle sauve des vies chaque jour)) Tony rallume sa torche et d’un seul homme nous crions tous les trois « HELLOOOOOOO » les lumières se rapprochent du bord de mer nous les voyons enfin piouffffff nous pouvons acoster non sans mal mais je vous passe les détails…Enfin sur la terre ferme, ça mérite bien un bon poulet braisé, une bonne bierre et un gros dodo…

Le lendemain, réveil sous un soleil radieux, au programme pêche (j’ai chopé deux poissons (bon ok y en a un qui à eu la bonne idée de se décrocher et de retomber à l’eau)) Olivier à réussit également à en attraper. Tony nous en a cusiné un… fameux hein. Snorkiling, baignade, bronzette, pêche aux crabes, une journée dominical pas mal du tout. La journée passe à vitesse grnd V et il est dèja l’heure de repartir.

Premier convoi vers le continent comopsé de la petite famille de Tony (Anna sa femme, Anton son fils et Emy sa fille), de Julie et Charlotte. Olivier et moi attendons sagement sur l’île en mode seul au monde et sieste… Environ 1h30 plus tard Tony vient nous chercher, nous chargeons notre petit campement dans le bateau.

Avant de regagner le rivage nous faisons un crochet vers les pièges à crabe déposé plus tôt dans la journée, nous verrons bien si ce soir il y aura du sea food au diner. Nous avons remonté les 12 pièges mais rien hormis un poisson ventouse, vous savez ceux qui s’accrochent sous les requins pour les nettoyer… Des requins, la nuit qui tombe (Ha oui j’allais oublier lors du trajet Tony nous joue le coup de le panne d’essence, ça recommence, bon tout va bien il avait un bidon en reserve), Tony faut y aller mintenant heinnn. A la nuit tombée nous arrivons enfin à bon port, l’aventure ne fait que commencer…

See Youuuuuuuuuu

Boat Cruise : Whitsunday Islands

Publié le 5 octobre 2012, par Olivier

Nous avons bookés une croisière de deux jours et une nuit sur un voilier pour notre expédition sur les Whitsunday Islands. Le départ est prévu le Vendredi 5 Octobre à 8h du matin. Nous avions l’occasion de partir plus tôt mais le temps n’était pas bon (nuageux voir pluvieux) du coup nous avons préférés rester un peu plus longtemps sur Airlie Beach afin de d’effectuer cette croisière sous le soleil.

Jour du départ, nous nous précipitons à la marina au point de rendez-vous. Le ciel est couvert mais nous croisons les doigts pour que les vilains nuages se dispersent. Checkin ok, on monte à bord de notre voilier, le Siska, pour un briefing sur le bateau, l’équipage, la croisière et les règles de vie. Siska est un ancien voilier de course de 32 tonnes avec un mât de 106 pieds de hauteur (je suis grand prince, je vous laisse convertir). Il a remporté 2 fois la célèbre Sydney to Hobart Yatch Races qui comme son nom l’indique relie Sydney à Hobart, ainsi que la Queen Victoria Cup où il a finit premier devant 329 concurrents. Autant vous dire qu’il enchaîne les noeuds à la même vitesse qu’on enchaîne les bières, bref ca va envoyer du lourd surtout que le vent se lève. En parlant du temps, on commence à entendre la pluie, là encore on croise les doigts en espérant que ça passe. L’équipage est composé de 3 personnes, Mark le captain, un vieux loup de mer, Tony l’homme de main qui cours d’un bout à l’autre du bateau et Tina qui s’occupe de l’intendance, bouffe, ménage etc. Trois personnes pour un voilier c’est un peu léger du coup on nous annonce qu’il faudra mettre la main à la pâte mais nous étions prévenu et puis c’est toujours une bonne expérience à prendre.

Nous voilà sortit de la marina, il faut hisser la grand voile, je m’y colle avec un acolyte. C’est plus physique que je ne le pensais mais c’est trop la classe. Il faut aussi faire d’autre manoeuvre (attention je vais employer du jargon technique) comme hisser une petite voile à l’avant du bateau via une manivelle ou enrouler les cordes dans une sorte de ponton métallique avec une clé. Tout ça en anglais c’est super easy mais une fois qu’on a vu comment ça marche c’est simple à refaire. En ce qui concerne le temps ça ne s’arrange pas, bien au contraire. Tina distribue des beaux cirets jaunes et on passe une bonne partie de la matinée sur le pont, sous une pluie fine mais persistante et en se prenant la houle en pleine tronche. On est mouillé, ça caille, le temps est pourri, on se dit qu’on a bien fait d’attendre quelques jours pour ça ! Heureusement petit moment de bonheur c’est l’heure du déjeuner. Un beau buffet nous attends à l’intérieur, Roro s’empresse d’y aller et je ne me fais pas prier pour lui succéder et là c’est le drame. Alors que Roro est tranquillement entrain de déguster son repas, le roulis du bateau devient juste insupportable pour moi. Autant sur le pont je ne ressent rien, autant dans cet espace clos c’est la galette assurée. Je remonte prendre une bouffée d’air, je retourne dedans pour me servir le plus rapidement possible et je remonte déjeuner sur le pont. Pas de galette, tout est sous contrôle mais je me dis que je vais passer une sale nuit si l’océan est agité ce soir.

On navigue depuis ce matin et c’est vers 14h que nous arrivons sur l’île la plus connue en mouillant l’ancre à Tongue Bay. Comme par miracle il fait beau, même très beau, un soleil chatoyant et les nuages ont disparu. On aperçoit même 2 tortues. Toni nous emmène à terre via un speed boat et nous voilà partit pour une petite marche sur l’île. On arrive au lookout et là le paysage est digne d’une carte postale. En bas la plage la plus connue, WhiteHaven Beach, du sable blanc, de l’eau turquoise, c’est juste awesome comme ils disent. On aura ensuite 2h de quartier libre pour aller faire joujou sur la plage, se promener et se baigner, c’est un vrai régal !

Retour sur le bateau, on reprends la route mais sous le soleil cette fois-ci. Direction Hayman Island où on mouillera pour la nuit à Blue Pearl Bay. La nuit fut calme, heureusement pour moi, et le réveil sur la baie est juste magnifique. Session snorkilling dans la baie où on verra tout plein de jolis poissons (j’ai pas pu leur demander leurs noms à tous). On part ensuite en direction du second spot de snorkilling, Langfort Sandspit. Note importante, pour les sessions on a dû se mettre en combinaison de plongée parce qu’il y a des méduses pas très aimables dans la zone, mais rien à signaler personne s’est fait piquer. C’est déjà l’heure du retour, on en profite pour faire bronzette sur le pont avec tout plein de belle image dans la tête.

Les images comme d’habitude :

Airlie, Dingo, Tony…

Publié le 3 octobre 2012, par Rodolphe

Vous attendiez la suite de nos aventures avec impatience…Et bien tout vient à point à qui sait attendre … Nous tenons quand même à nous excuser mais l’électricien passe demain nous installer le WIFI dans le VAN.

Nous nous sommes quittés un 28 septembre (lendemain de mes 30 ans heinnnn) alors que nos venions d’arriver à Townsville, petite bourgade bien sympa… Nous y avons passé la nuit, puis nous nous sommes baignés le matin avant de reprendre la route en direction de Airlie beach et des WHITSUNDAYS, les îles à ne pas manquer, c’est sur que pour 300 Dolls les deux jours une nuit on ne peut pas les manquer, mais bon ça en vaut vraiment le coup, booking ok départ le vendedi 5 octobre.

En attendant, nous posons notre tente (Van) à Airlie, les journées de lundi et mardi étant un peu pluvieuses nous profitons du mercedi pour aller à Dingo Beach sur les conseils d’un coupe de Français, rencontrés sur le parking de l’esplanade, qui cherchait un endroit où dormir…Ah oui vous n’étes peut être pas encore au courant mais ne dormez jamais sur le parking du bord de mer à Airlie beach (ni dans aucune autre ville d’ailleurs) car le matin au réveil nous avons eu l’agréable surprise de trouver sur notre pare brise une magnifique amende d’un montant de $200 et oui vous me lisez bien $200, l’Australie ne connait pas la crise… Nous faisons la connaissance de Charlotte et Julie qui recherchent également un endroit où dormir avec leur Van, nous leurs conseillons de trouver une petite rue résidentiel et de prier pour ne pas se faire prendre par la patrol (la police Australienne). Nous leurs proposons également de nous accompagner à Dingo beach le lendemain afin de profiter du soleil revenu parmis nous.

Le lendemain nous voilames en route vers Dingo, et je dois avouer que le couple de français ne nous avez pas menti, la plage est vraiment belle, le temps magnifique tous les ingrédiens pour passer un bon après-midi bronzette avant The rencontre….

L’après-midi se passe, le soleil brille, bon le vent souffle fort mais tout va pour le mieux, et tout d’un coup, Freddy jaillissant de nulle part…un petit chiot d’à peine 3 mois, alors là tout le monde passe en mode GAGA et le petit Freddy (un petit idéfix) est couvert de caresses et de bisous. Arrive ensuite Cindy une petite chiotte (je crois que c’est comme ça que l’on appel les bébés chiens femelles, ou peut être les petits des WC???… je sais plus..Bref) on la couvre aussi de bisous…

Après cet instant calinou, nous faisons la rencontre de Tony le propriétaire de ces deux petits chiots et de Cherry une grosse mémére de 7 ans, nous discutons un peu, Tony nous demande si nous cherchons du travail et si du Woofing pourrait nous interesser. Petite parenthèse le Woofing consiste à travailler pour quelqu’un sans rémunération mais avec les repas offerts, l’accomodation, agrémentés de petits plus, alors certe nous ne gagnons rien mais nous ne dépensons pas non plus; Tony nous propose également de nous emenéner pécher, voir des crocos, camper sur une île déserte (nous y reviendrons dans un futur article), faire du snorkilling et pécher le crabe, en échange il faudra que nous coupions du bois, désherbions ça forêt et ouii, construsions un poulailler métallique (on a polis, perçés, vissés, soudés….), renfoncés des clous dans un plancher et contruit nos nouveaux WC. En tout cas ce fût une très belle expérience.

Nous avons commencé le jeudi, puis petit break pour visiter les Whitesundays vendredi et samedi, dimanche camping sur la petite île déserte et pour finir les travaux chez Tony le lundi 08 octobre…Mais j’ai bien dit 8 octobre et oui dèja un mois que nous sommes au pays des Kangourous.

See youuuuuu